Quimper est labellisée Ville d’Art et d’Histoire grâce à la qualité de son patrimoine architectural : la cathédrale St Corentin, les maisons des XVIème et XVIIème siècles qui côtoient les remparts et les quais de l’Odet, le quartier de Locmaria, les musées, les rues animées et commerçantes, parcourez la cité médiévale et les passerelles du XIXème siècle.
Quimper & Ses Environs
L’Âme du Finistère
Une ville d’art et d’histoire,
entre pierre et océan

La ville épiscopale et
les remparts de Quimper,
Ville d’Art et d’Histoire
La naissance de Quimper, Ville d’Art et d’Histoire est ici à portée de regard. La cathédrale St Corentin et le Palais des Evêques se dressent sur la place St Corentin, noyau vital de la cité close.
C’est en 1239 que l’Evêque Reynaud décide de la construction de la cathédrale St Corentin en s’appuyant sur les fondations d’une ancienne église romane. Accolé à la cathédrale, le Palais des Evêques abrite le Musée Départemental Breton. Sous l’Ancien Régime, ce palais était la résidence de l’évêque de Cornouaille, qui était aussi le seigneur de la ville close de Quimper. Jusqu’au milieu du XIXème siècle, les évêques successifs se sont attachés à remodeler, agrandir et restaurer cette demeure. Le bâtiment actuel a été construit entre 1645 à 1647 par l’architecte quimpérois Bertrand Moussin.
La ville des ducs de Bretagne
Une ceinture de remparts délimite le noyau initial de la ville. Dans cet espace restreint, qui concentre toutes les activités de la cité, ont été édifiées les maisons de chanoines et celles des bourgeois.
Les maisons à pans de bois de Quimper, Ville d’Art et d’Histoire font partie du paysage urbain. Témoignage d’un savoir-faire médiéval, ces édifices ont jalonné les siècles, du XIVème au XIXème, lorsque furent progressivement abandonnés l’usage et les techniques. Véritable puzzle de bois ces maisons font la fierté de la plupart des villes bretonnes Grâce à elles, il est possible d’imaginer Quimper au temps où deux pouvoirs rivalisaient, l’évêque dans la ville close, les ducs sur l’autre rive du Steïr.


La ville des ducs de Bretagne
Une ceinture de remparts délimite le noyau initial de la ville. Dans cet espace restreint, qui concentre toutes les activités de la cité, ont été édifiées les maisons de chanoines et celles des bourgeois.
Les maisons à pans de bois de Quimper, Ville d’Art et d’Histoire font partie du paysage urbain. Témoignage d’un savoir-faire médiéval, ces édifices ont jalonné les siècles, du XIVème au XIXème, lorsque furent progressivement abandonnés l’usage et les techniques. Véritable puzzle de bois ces maisons font la fierté de la plupart des villes bretonnes Grâce à elles, il est possible d’imaginer Quimper au temps où deux pouvoirs rivalisaient, l’évêque dans la ville close, les ducs sur l’autre rive du Steïr.

Locmaria, site primitif de Quimper,
Ville d’Art et d’Histoire
Le quartier de Locmaria, est situé sur la rive gauche de l’Odet, au sud de la ville close et de la cathédrale St Corentin. A partir de l’installation de la faïence de Quimper le caractère ouvrier du quartier s’affirma, Locmaria devint un quartier populaire aux nombreuses petites maisons et masures avec son église (XIème et XIIème) et son prieuré (XVIIème et XVIIIème) qui accueillait une communauté de religieuses bénédictines.
L’abbaye de Locmaria est le plus ancien établissement chrétien de la ville. L’église abbatiale Notre Dame est un parfait témoin des débuts de l’art roman en Bretagne.
La cathédrale Saint Corentin de Quimper,
le joyau de l’art gothique breton
C’est en 1239 que l’Evêque Raynaud décide de construire la cathédrale actuelle en s’appuyant sur les fondations d’une ancienne cathédrale romane. En 1410, les voûtes du choeur sont achevées, tandis que sont posées les verrières dans les fenêtres hautes. En 1424, l’Evêque Bertrand de Rosmadec entreprend la construction de la nef et des deux tours de la façade.
A partir des années 1850, l’architecte quimpérois Joseph Bigot entreprend la restauration de l’édifice, principalement le décor des chapelles et la commande de nouveaux vitraux détruits lors de la Révolution Française. Sa réalisation la plus spectaculaire reste l’achèvement des deux tours avec la construction des flèches entre 1854 et 1856, financée par les Quimpérois.
De 1989 à 1999, une campagne de restauration révèle l’aspect de la cathédrale à la fin du 15ème siècle : restitution des polychromies intérieures avec réapparition des nervures traitées en ocre jaune et ocre rouge et chaulage général des parements.


La cathédrale Saint Corentin de Quimper,
le joyau de l’art gothique breton
C’est en 1239 que l’Evêque Raynaud décide de construire la cathédrale actuelle en s’appuyant sur les fondations d’une ancienne cathédrale romane. En 1410, les voûtes du choeur sont achevées, tandis que sont posées les verrières dans les fenêtres hautes. En 1424, l’Evêque Bertrand de Rosmadec entreprend la construction de la nef et des deux tours de la façade.
A partir des années 1850, l’architecte quimpérois Joseph Bigot entreprend la restauration de l’édifice, principalement le décor des chapelles et la commande de nouveaux vitraux détruits lors de la Révolution Française. Sa réalisation la plus spectaculaire reste l’achèvement des deux tours avec la construction des flèches entre 1854 et 1856, financée par les Quimpérois.
De 1989 à 1999, une campagne de restauration révèle l’aspect de la cathédrale à la fin du 15ème siècle : restitution des polychromies intérieures avec réapparition des nervures traitées en ocre jaune et ocre rouge et chaulage général des parements.
Saint Corentin
A l’époque du roi Gradlon, Saint Corentin s’établit en ermite sur l’actuelle commune de Plomodiern pour se consacrer entièrement à la prière. Le saint homme réalisa dès lors plusieurs miracles.
Un jour, Gradlon, le roi de Cornouaille s’en alla chasser avec sa troupe dans l’épaisse forêt qui recouvrait alors la plaine du Porzay. Le roi s’y égara et trouva finalement, fourbu et affamé, l’ermitage de Corentin. Celui-ci réussit le prodige de nourrir toute la troupe grâce à un seul petit poisson. C’était le poisson dont il se nourrissait quotidiennement : chaque jour il ne prélevait qu’une tranche, puis replaçait le poisson qui dans l’eau aussitôt se reconstituait. le roi, ébloui par ce prodige, décida de donner son château près du confluent (Quimper) à Corentin et lui demanda de devenir le premier évêque de son royaume.
Quimper,
capitale de la faïence
une histoire d’amour depuis plus de 300 ans
L’aventure de la faïence commence en 1690 avec l’arrivée de Jean-Baptiste Bousquet, qui a quitté son village natal près de Marseille pour s’installer comme maïtre pipier près du Prieuré de Locmaria.
Il y gagne honnêtement sa vie, sans concurrence, et bénéficie de la proximité du port qui favorise le transport des matières premières et des produits finis. Ces arguments convaincront son fils Pierre, faïencier à Marseille, qui vient s’installer en 1707.
Au début du XXè siècle, les deux grandes faïenceries qui se retrouvent face à face sont HB (Hubaudière-Bousquet) et Henriot.
La participations des deux faïenciers à l’Exposition Internationale des arts décoratifs en 1925 est un succès. La rénovation de la culture bretonne passe aussi, désormais par leurs ateliers.

Découvrez l’histoire de la faïence
en visitant le musée de la faïence de Quimper.
Henriot-Quimper est une des plus anciennes entreprises françaises, créée en 1690 à l’époque des manufactures royales. Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, elle est l’unique héritière du prestigieux patrimoine de la faïence de Quimper et d’un savoir-faire unique, reconnu dans le monde entier. Ici, tout est fait à la main, de la création des pièces à la décoration à main levée : art de la table, décoration d’intérieur, rééditions en série limitée, mais aussi une ligne d’élégants bijoux en faïence et bien sûr le célèbre bol prénom inventé dans les ateliers de la faïencerie dans les années 30.
Visite guidée des ateliers de la faïencerie Henriot-Quimper d’avril à septembre (renseignements à l’Office de Tourisme ou auprès de la Faïencerie)
Le magasin d’usine, quant à lui, est ouvert toute l’année.
Faïencerie Henriot-Quimper
Place Bérardier – Locmaria – 29000 Quimper
Tél : 02 98 90 09 36 – www.henriot-quimper.com